Ô vous Elegant perdu dans la Foule

15 novembre 2009

Pas facile de tenir un blog à jour sans PC... En même temps mes fans sont morts on dirait bien^^' Pis comme j'ai pu non plus de scanner ( dommage j'avais quelques dessins persos pour une fois ! ) j'en profite pour prendre des photos ( floues et moches ) de certains de mes grands formats.

( Projet pour le sujet La Foule ; "Il est l'heure d'aller au bureau" Pochoir fait main et encre de chine )

†

Drôle de sensation...
Frisson.
Enfin je peux écrire quelques mots immondes après tout ce temps... tout ce temps en touchant le papier sans le toucher vraiment, un sujet n'est pas toujours sujet à vous rendre heureux. Je devrais travailler encore. Mais que voulez-vous ! Si l'on ne respire pas on meurt. Je meurs... La mort m'est vitale pour me retrouver ensuite, mais seulement si cette mort est courte, trop longue elle me fait mourir vraiment. Reviens ! Je te veux dans mes bras.
Je touche doucement le clavier du bout des doigts...touche doucement le papier virtuel et son encre lumineuse. Écrivons encore une fois au fil de la plume comme nous savons si bien le faire, pour ne pas mourir ce soir.
Viktor est toujours la, plus présent que jamais ! Viktor est un peu loin, un peu mourant mais encore un peu en vie.
Ses veines palpitent sous mes doigts. C'est bon. Je caresse ses cheveux d'un noir de jais ou je peux maintenant apercevoir des reflets d'Or pur. De même que ses yeux sombres sont désormais aussi des morceaux du ciel vert.
Plus tout à fait le même qu'avant mais toujours le même : celui qui est présent pour moi malgré les tourments, les larmes et le sang. Le sang... Toujours le sang. K.
Il est si beau. Si beau que j'en tremble. Sa poitrine se soulève doucement au rythme lent de sa respiration. Son cœur bat vite pourtant, je pose mon oreille pour entendre ses battements et pour sentir sa peau, sentir qu'il est vivant. Il est vivant et si adorable, si noble, si gentil qu'il en est plus splendide encore.
Ô fruit de mon imagination ! Es-tu enfin la vérité ? Je n'ose toujours le croire mais tu me rassures chaque jour sur toi et ce que tu es. Don. Un don, cadeau que je ne méritais et que je ne mérite toujours pas.
Toi. Magnifique Vous.
Je ne me lasse pas de savoir que tu es celui que je cherchais vraiment.
Dormire, dormire, dormire.
Quand la Chance infinie voudra enfin de nous, nous serons les plus heureux du monde. A jamais ton souffle -si faible soit-il dans les instants ou tu souffres mon tendre ami- me donnera la force de t'aider.
Il dort. Contre moi. C'est incroyable.
Moi je dors souvent seule dans ma tête. Le temps passe et parfois répare les erreurs et sales trains-trains du passé. Je dors avec Vous à présent. C'est bon.
Tout est parfait en cet instant si ce n'est que nul part c'est chez nous, bientôt il faudra repartir, courir pour chopper le serpent de fer avant Minuit pour ne pas attiser le feu insensible à l'Amour.
Tout est parfait en cet instant. Le jour filtre déjà, filtre enfin timidement à travers le store déglingué ayant la prétention stupide d'imiter la nuit. Il dors, enfin je crois. C'est presque parfait.
Mon esprit toujours agité s'efforce vainement de na pas penser à ce soir. Ce soir c'est la fin. Une petite mort. Une petite mort avant -j'espère- le début de la grande aventure de la contre-tristesse dont le scénario ne peut porter que ton nom. K.
Tu pleures, moi aussi. Les lumières artificielles d'ici ne sont pas les nôtres, elles salissent peu à peu nos cœurs naïfs. Ton cœur pur et mon cœur toujours malade. J'ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi pour vivre, pour créer cet univers artificiel qui nous protégera difficilement des gens hostiles, mais qui sera le nôtre.
Je vous aime Ô vous.

Bon anniversaire encore une fois mais cette fois par écrit !