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⊰ Kikile & Grumpf ⊱

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4 octobre 2014

Through the looking glass...

"Sometimes the questions are complicated and the answers are simple” - Dr. Seuss

Navrée les gens... je ne comptais pas faire ça et là je n'ai pas envie de m'expliquer. Je songe au devenir de ce blog que je ne veux pas tuer mais qui ne va pas continuer comme ça.
Pour le moment, tout se passe...

*

--------- ICI ---------

*

Pardon.

Pardon à tous.

Manau avait fait une "dédicace à tous les siens". C'est un peu la même chose ici. Sauf que c'est une excuse collective, un pardon public. Une sorte de petit testament de petite mort, "au cas où". Mais n'est pas mort ce qui à jamais dort, etc, etc... On connaît. Pourtant je ne dors pas beaucoup, même pas assez. Du tout.

"22, v'là les flics."
"Rendez-vous, vous êtes cernée !"
"C'est parce que je ne dors pas !"
"Rompez..."

Pardon donc à tous les gens que j'ai perdus de vue, que je n'ai pas perdu de vue et ceux que ne n'ai jamais vu. Il y a de l'amour pour tous mais plus assez de motivation parfois pour égocentrer façon émo-tive à chacun. C'est pour ça que j'écris ce petit ceci. Une flemme dépressive en somme et en sommeil. Vous n'allez pas m'en vouloir ? Vous êtes bien gentils.

Pardon à ceux que je laisse mariner dans des mails, des lettres, des messages qui font magnifique toile de fond et devant laquelle ma main fond. Ce n'est pas que je ne veuille pas répondre, tout est là, dans ma tête, toutefois je l'ai perdue hier et ma patte est folle sans elle. Autant ne pas prendre de risque à la rédaction, ça ne serait pas bon. Sans fil conducteur les jérémiades s'épanchent, et ça, sans façon car elles font tout pencher.

Pardon de ne plus trop suivre alentours, d'être vague et d'être vague à l'âme et à lames. Aux larmes citoyens ! Je tranche un peu, dans les décisions et les veines parce je n'arrive plus à trancher pour moi. "Qui suis-je ?", "Quel est le sens ?", "Pourquoi ?", tout ça. Vous savez ? Ces questions que tout le monde se pose un jour et que je me pose tous les jours. Trop de jours. Nuits. Insomnies. Folies. A moité chat et à moitié chauve-souris.

Pardon pour les promesses envolées. J'ai toujours mis un point d'honneur à les tenir, à faire plaisir, à voir sourire. Mais en ce moment je mets plutôt un point de côté, et ça fait mal au flanc. Flamby mol au sol. Comment reprendre son souffle quand l'air pur se fait un peu rare ? Il y aura donc des suspens en suspens, navrée de ne pas arriver à m'y atteler, c'est que j'ai perdu mon fier destrier blanc gris de pluie.

Pardon de vouloir être là pour tout et de ne plus l'être pour rien. Les pixels sont incolores, autant que certaines poignées de rien, et pourtant je les aime, plus que certaines poignées de mains ! Cependant je ne puis aluner sans voir mon chemin, et la carte égarée, la Sélène du web est un piège agréable parfois fort inconfortable. État de siège. Fièvre.

Pardon aux gens que j'aime. Je ne le dis pas assez. Je dis usuellement "assez" car je n'aime pas qu'on m'aime. Je t'aime.

Pardon aux gens que je n'aime pas. J'ai fait semblant de vous aimer. Je ne disais jamais "assez" car je n'aimais pas froisser. Je te hais.

Pardon d'oublier des paragraphes importants, de faire des fautes diverses et de m'en presque vouloir. Mais de toute façon, passées trois lignes seuls mes âmes frères et sœurs vont lire. L’inconnu n'a que faire des discours poilus, incongrus, saugrenus, malvenus.

Pardon d'écrire invariablement long et flou : mon monde est fou et la sagesse ne peut pas le brosser. Je vais tout de même m'arrêter ici. Avant qu'il ne soit trop tard et que les mouvants (ou sables émouvants) vous lassent ou enlacent.

Un jour, un jour pourrait bien revenir le bon jour. En attendant, pardonnez mon irrégularité régulière. Je suis là, toujours, mais couverte de poussière.

Une fois de plus la Team Krokette s'envole vers d'autres cieux !

Ting.

K-Z qui s'est encore perdue dans la brume brune.

 

 

 

.oO-------- Vers l'infini, et SURTOUT au delà !!!! --------Oo.

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8 mai 2014

Juste un temps dans le temps

"Je suis un pélican noir dévorant ses propres entrailles, alimentant sans cesse ses enfants-tentacules" - Un horoscope à la con

Bueaaaaaaah... Je poste cet article vraiment parce que je dois mettre à jour ici (C'est tout de même plus joli que DA...). Mais ça me gave tellement de coder au lieu de juste poster que cet article est en attente depuis hier soir et que j'ai joué à Don't Starve toute la nuit au lieu de faire quelque chose de constructif ^^" Mais bon, j'ai un putain de camp pour passer l'hiver alors s'cool.

Un trade avec ZafNova, une autre poto bulgare talentueuse qui m'a fait un superbe Iakov en retour (visible dans l'album fanart qui s'est bien agrandi depuis le temps, héhéhé !). Là il s'agit de l'un de ses persos nommé Maximillian Blackcrest. Un savant fou. Of course. Mais vert. YEAH !!

Un Nathaniel ronchon parce que... la vache, qu'est ce que j'adore dessiner les grumpy-face de gens ronchons ! C'est un peu comme une drogue. Un petit plaisir simple de la vie quoi. J'ai fait ce dessin très rapidement et j'en suis contente parce qu'il rend pô mal j'trouve.

hello_you_by_kikile_zlovetch-d7eil1l

Du furry nu parce que c'est toujours bon de dessiner une fillapwal. J'ai beau aimer dessiner que des gars informes, c'est cool aussi les pinups de temps à autre. Ce dessin là aussi a été fait assez rapidement alors c'est chouette. Ya juste le line info qui me prend encore un peu de temps parce que sinon maintenant j'ai plus peur de tout faire à l'ordi. Groovy.

Et pour finir un Viktor qui remue autant qu'un roller libre dans un métro et une petite commissions de mon amie Iris qui voulait son perso (Solia) dans un style Art Nouveau. J'ai pleuré un peu en dessinant le cadre. Mais là ça va mieux et j'ai digéré tous mes mouchoirs depuis.

.oO-------- Vers l'infini, et au delà !!!! --------Oo.

22 avril 2014

C'est quoi être heureux ?

"Le bonheur, c’est d’être heureux ; ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est." - Jules Renard

Etre heureux ? C'est quoi ? Pour certains, comme Viktor, c'est tout relatif à force de baffes dans la tronche... on apprend à être moins difficile. Citons ce magnifique passage de l'OEtherium : "Actuellement, je me sens rrrelativement en forrrme : j'ai dorrrmi, mangé, prrris une douche et mes entrrrailles sont toutes à l'intérrrieurrr de moi. Rrrroyal." Mais pour d'autres, comme pour moi, c'est parfois plus simple et plus compliqué. Relatif aussi ? Un feu de cheminée imaginaire, des crêpes roses, un traitement de texte et un stylet. Royal.

 "POUR LA SCIENCE !" Ouais en s'moment je me replonge à fond dans un délire scientifique... collections de fioles, blouses, machins fluos.... RHAAAAAAA !!! Je veux mon labo. Mes deux pauvres plaques de cuisine ne suffisent plus pour satisfaire mes envies de mélanges étranges. Même si je m'amuse beaucoup quand même !

howard_and_eva_drobievski_by_kikile_zlovetch-d7ct4o9Iakov Howard Emmett Drobievski et sa défunte femme, Eva. J'avais envie de dessiner encore un couple mais changer un peu de persos parce que voilà ! CHOU. Enfin chou... ils ont grave l'air de drogués quand même ! Certains y voyaient même la raison de l'amour d'Eva pour ce drôle de type qui n'est pas spécialement attirant. La drogue est plus forte que l'amour !!

you_re_not_here_by_kikile_zlovetch-d7eboky
Viktor...
miouuuuuu...  La vache, j'aime de plus en plus ce personnage. Il a tellement évolué depuis le temps en revanche (7 ans... Tiens d'ailleurs c'est l'anniversaire de mon blog, je viens de remarquer ! P'tain... 7 ans oO). On m'aurait dit ya quelques années qu'il aurait eu un passé aussi pourri compte tenu de sa sensibilité, je crois que j'aurai rit. Maintenant j'ai plutôt envie de pleurer. Mais c'est comme ça, les vrais héros se forgent-t-ils tous dans la souffrance ?

the_red_guy_in_the_attic_by_kikile_zlovetch-d7dc5pl
"Ce garçon était aussi impulsif que patient, terriblement tête en l'air malgré son intelligence vive, totalement hors du monde et parfois pourtant... il était capable d'observations bien au delà de son niveau. Il confiait toujours ses doutes et ses conclusions à son mentor sur un ton naïf qui prouvait qu'il ne connaissait concrètement rien du monde magique auquel il appartenait désormais. S'il avait vite compris ce qu'il pouvait tirer de ses pouvoirs, le jeune sorcier s'en servait cependant relativement peu. Obligé de vivre seul et de ne jamais quitter le domicile parental à cause d'eux, plutôt que leur pratique, il préférait de loin la compagnie des livres qu'il tirait des caisses poussiéreuses qu'on lui apportait et dans lesquelles il farfouillait des heures durant pour tromper sa frustration de ne plus pouvoir se rendre à l'école. La seule chose qu'il faisait presque en permanence, plus par habitude que par réel souci de s'exercer, c'était de matérialiser de longs filaments de lumière liquide qu'il faisait voler paresseusement pour se distraire tandis qu'il réfléchissait ou simplement occuper ses doigts alors qu'il tenait un ouvrage, sinon un biscuit de l'autre main..."

.oO-------- Vers l'infini, et au delà !!!! --------Oo.

10 avril 2014

Ти си сладка котка !

"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.” - Alfred de Musset

Haaoh. Oui, j'ai un blog. Rouge comme le sang qui manque un peu à mes tempes.

"Tu ne veux pas jouer ? On pourrrait dirrre que c'est un début... Même si je n'ai jamais su où les placer. J'ai décidé d'enfrrreindrrre une rrrègle : la mienne. Je ne veux plus mettrrre en doute cerrrtaines choses, et si... on faisait "comme si" ? Comme si tout allait bien. Comme si tout ce qui ne nous plaisait pas n'existait pas. Comme si je n'étais pas un idiot. Comme si je n'étais pas laid. Comme si cette lune était pleine. Comme si on pouvait voir les étoiles. Comme si cette chose était une rose. Comme si tout cela était la sérrrénade que je n'ai jamais eu le courrrage de te dirrre. Comme si ce vieux monsieur n'était pas en trrrain de passer la tête parrr sa fenêtrrre. Comme si tu ne savais toujourrrs pas qui j'étais sous tout ce rrrouge. Comme si je te disais que je t'aimais alorrrs que je ne dois pas le dirrre. Comme si on n'était pas si différrrents. Comme si la seule chose qui nous séparrrait était la distance entrrre toi et moi à ce moment prrrécis. Et rrrien de plus. Je ne t'ai pas donné ma meilleurrre moitié... tu l'as toujourrrs été."

ds___may_the_science_be_with_you_by_kikile_zlovetch-d7b017jBon. Ca, c'est le résultat quand on écoute la BO de Don't Starve après avoir regardé un épisode de Clone Wars. STARVE WARS ! MAY THE SCIENCE BE WITH YOU ! *Tousse* Hem, oui bon, ça vaaaaaaa.... je retourne mecoucher. Ha ben non, HAHAHAHA, c'est pas l'heure :3


Et des gribouilles, des gribouilles et encore des gribouilles. Des pour des anniversaires et des pour patienter dans la salle d'attente du docteur avant de s'entendre dire que l'on a des maladies de retraités. Et puis des Iakov parce que c'est quand même le type avec la casquette la plus classe/stupide/grande/marron/inutile du monde !

lioubov_4_by_kikile_zlovetch-d7bvmce
«Il avait hésité à lui souffler que, si elle le désirait, si elle le lui avait demandé, elle n'aurait eu qu'à refermer les paupières et il aurait quitté la pièce à reculons, sans un bruit, faisant le noir d'un coup de baguette puis se serait évanoui en simultané du timide chant de félicité félin. Ainsi, elle aurait ouvert les yeux sur un matin normal, sans lui, sans inquiétude aucune. Mais la sentant se blottir d'avantage, il avait tout de suite refermé la bouche, comprenant que ce n'était sans doute pas la peine de formuler un vœu qu'elle n’avait incontestablement pas en tête...»

.oO-------- Vers l'infini, et au delà !!!! --------Oo.

20 mars 2014

Viktor, Viktor, Viktor et des chats.

"Je plonge mon index dans le sang fade de votre soit disant rédempteur...” - B.S.

JE SUIS TOUJOURS VIVANTE ! Je mange des oeufs à la coque et du pesto, je fais un dessin par jour, j'arrive à faire des lines informatiques (ENFIN) et je tente de dormir entre deux insomnies.
------- C'est groovy ! -------

__collab___against_sergio__fr_version__by_kikile_zlovetch-d7aljubSergio : PAS UN PAS DE PLUS !

*Le grand chat tigré lui faisait face, un sourire sardonique vissé sur les lèvres, et le bras tendu et menaçant. Mais pas pointé dans sa direction. Son arme était apposée directement contre la tempe d'une silhouette inconsciente qu'il reconnut, avec difficulté. Elle qui d'ordinaire rayonnait d'espièglerie et de malice, en plus de posséder une vitalité à toute épreuve, se montrait sous un jour des plus pitoyables. Son doux pelage neige était souillé par des plaques de sang coagulé, plus particulièrement au niveau des mains, des avant-bras et du torse. Par endroits, le sang était encore d'un rouge vif, agrandissant peu à peu une immonde flaque dans laquelle luisaient les chaussures cirées de Sergio. Trempant elle aussi dans le rubis liquide, la queue formait des angles qu'il imaginait terriblement douloureux, bien qu'il n'en possède pas. Seul le visage avait été épargné. Mais il portait les stigmates d'interminables heures de sauvagerie, creusé par l'épuisement, la douleur... et les larmes.
Ça ne pouvait être que le cœur d'une nuit très noire. Une nuit si noire que ses yeux, si sombres d'ordinaire, se teintèrent d'un véritable voile de ténèbres. Il n'avait jamais été quelqu'un de très imposant, de très confiant, mais à cet instant précis, le regard qu'il dardait sur le félin tigré aurait suffi à le tuer si la présence presque blanche ne s'était pas trouvée là, comme un pas à ne pas franchir vers une vengeance qui aurait tourné en un douloureux et flamboyant suicide visant à ôter la vie de ce prétentieux et odieux bourreau. Des étincelles bleues coururent le long de son bras et filèrent sur le bois de sa baguette, laissant quelques gouttes de feu liquide brûler ce qui restait du plancher délabré*

Sergio : Alors finalement, c'était vous...
Viktor : Ouais.

***

(After OE. Chap 7) Du sang, des chats et encore du sang ! Voici une petite collab faite entre Helly et moi-même (WIP des étapes ICI !!). La vache. Ben ça rend bien quand on combine des capacités et de la motivation, nope ?

the_flooded_cemetery_by_kikile_zlovetch-d79mg3z*Personne ne venait. Aucun bruit hormis la chanson lassante de l'averse. Il était agenouillé dans l'eau et celle-ci lui arrivait presque jusqu'à la poitrine qui commençait à se glacer de manière inquiétante. N'entendant toujours rien, il se redressa, ruisselant, pantelant et il pressa d'avantage le chat trempé contre lui*

it_s_jell_o_time_by_kikile_zlovetch-d79grv3*Assis sur le sol, le jeune homme ouvrit un premier paquet de gélatine en poudre et la versa dans la petite casserole achetée par le savant pour ensuite y verser de l'eau. Dans cette position, en tailleur devant le réchaud, il ressemblait à un bédouin malade campant dans une chambre. Helly prévint tout le monde qu'il y avait de gros risques pour que la mixture explose. Il valait mieux s'écarter au maximum*

Viktor : Heeey.... j'suis pas Iakov.

night_terror_by_kikile_zlovetch-d78yr4lMouaip. Et sinon je dors mal, je cauchemarde, je me bats avec la Réalité et avec moi-même puis j'essaye de ranger mes neurones un peu comme quand on fait un puzzle. Mais parfois il manque des pièces, alors je reporte au lendemain pour le continuer. C'est pas si facile un puzzle aussi grand. Quand je pense que Iakov fait ça face cachée, j'ai encore un peu de chemin à faire.

_____________________________________ † ______________________________________

Et je continue mes travaux sur Deviantart où je suis pas mal active.

__art_trade___isis_by_kikile_zlovetch-d79qe33Des gifts, des trades avec des amis de tous les pays parce que c'est trop cooooool !

gentlecat___sottocapo_by_kikile_zlovetch-d7arj9rEt aussi des dessins comme ça... parce que qu'on a toujours une envie de chat qui saigne, de flingues, de cravate rouge et de bretelles le mardi soir. (Oui c'était un mardi)

A la prochaine les z'amiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! N'allez bien !

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13 mars 2014

De la peinture à l'os...

"Lit mortel sans nuit et le mord tel sang fuit. Lie mortelle, et le mortel sans sang s'enfuit. Mourir d'une plaie, quelle plaie” - A.OE.

Les prédictions se font terriblement... mortelles. Pourtant, là je me sens enfin vivante.

Mon humble contribution pour faire un hommage à feu Harold Ramis, ni plus ni moins que Egon Spengler et aussi producteur, réalisateur et scénariste (Un jour sans fin). Tu vas manquer au monde du cinéma... et à mon enfance cher ami. En tout cas, en apprenant cette triste nouvelle, je me suis donné le défi de faire un dessin all digital en moins d'une heure, et voici le résultat.

hybrid_allergy_by_kikile_zlovetch-d787bbrAndrew : Amélioré ? Je neaaaaAAATCHAAAAAAA !!
Helly : A vos souhaits.
Andrew : Merci bien. Vous devez me prendre pour un rustre mais... *Il poussa un profond soupir* Loin de moi l'idée de vous vexer mais je suis allergique au poil animal. C'est pour ça que je suis seul ici.... sans même une bête pour me tenir compagnie.
*Vexée, elle le fut. Et c'est la raison pour laquelle elle ouvrit la bouche sans émettre le moindre son. Allergique ? Allergique ?! Pourquoi cet abruti de Drobievski n'avait pas pris la peine de la prévenir ?! Déjà que le racisme des oubliés de la matière grise l'horripilait, mais là, là... être physiquement rejetée par quelqu'un... Elle se leva et fit quelques pas pour se calmer*

***

(After OE. Chap 10) Pauvre Andrew Egginton ! Le frère de Iakov est allergique aux hybrides, ça n'est pas amusant quand on doit pourtant les loger chez soi pour une nuit !

vamos_a_la_playa__sketch__by_kikile_zlovetch-d78a6r6Sinon je fais des bêtises sur Da. Beauuuuuucoup. Des memes artistiques, des trades et des commisions, ça m'occupe et puis c'est toujours aussi fun de bosser un peu sur autre chose !!

__collab___bulgaria_x_italy_by_kikile_zlovetch-d78pc4bEt aussi des collaborations ! Helly et moi-même avons décidé de combiner nos TALENTS pour rendre hommage à la série "Axis Power Hetalia" tout en nous offrant un petit private joke sur nos persos ! Oui parce que la rivalité entre pays, ça les connaît. Viktor est parfait dans le rôle de Bulgarie et cette chère Bianca sera bien sûr l'Italie. Héééé oui, même couleur de drapeau, mais il y a une façon de faire mieux que l'autre, pas vrai ?

Allez j'ai des dessins en retard, y'aura un article avec la seconde fournée dans la semaine !

24 février 2014

De l'Amour dans l'RRRrrrRRR

"Everyone in this world is weird. One day two people come together in mutual weirdness and fall in love” - Dr. Seuss

Ya comme un faux air de loooongues, très longues vacances... Pas grand chose à dire hormis que c'est le départ (terriblement forcé) vers une nouvelle existance et que pour fêter ça ne pas trop déprimer et profiter un peu du temps figé, je dessine et j'écris à donf en essayant de ne pas trop croiser le Soleil comme la bonne gothique que je suis encore parfois.

obvious_by_kikile_zlovetch-d76ma34Iakov Howard Emmett Drobievski vous le confirmera, dans la vie, les seules choses importantes sont celles que l'on juge importantes et celles qui vous permettent d'y arriver. Le reste, ça n'est pas important. Peu importe que l'on vous traite d'excentrique, d’égoïste, de fou, ou même de sale ermite. Les gens qui vous aiment vraiment resteront près de vous.

omfg_doodles_2_by_kikile_zlovetch-d777wssLa série de dessins qui va suivre est un hymne à deux personnages, un hymne à l'amour/amitié aussi et à tout un tas d'autres choses que j'aime. J'en avais grand besoin et grande envie aussi. Ci-dessus, quelques petits croquis de Viktor et Bianca et ci-dessous, une illustration qui va peut-être choquer certaines personnes pensant me connaître ou pensant connaître mes pensées. Sachez alors que vous ne savez rien. Appréciez les sentiments mis à nus et cessez de vous poser des questions quant à ce que je dois faire en pensant agir selon des conventions stupides et sales. J'en suis finalement très contente de ce dessin, même si j'ai eu un mal fou à me dire que j'allais mettre ça sur le oueb. Mais le mal est fait. A moins que ça ne soit le bien ?

(...)

Et c'était sans citer ces serres acérées se saisissant de son buste sacrifié. Son souffle se raccourcissait, sa peau frissonnait, sa conscience s'évanouissait. Si seulement ses sens avaient soupçonné ses sombres manigances... Sans sourciller les suppliciés spontanés scarifiaient les impressions et les sensations sous la sagesse de la démence excessive. Disparition subtile de tout ce qui était, des conventions textiles et des oraux surfaits. Il était doux d'admettre que les dix minutes accordées était maintenant dépassées, déplacées et replacées.

lioubov_3_by_kikile_zlovetch-d77fivlCent voix les jugeaient, pointant d'un long index démesuré tous leurs faux méfaits. Défaits ils étaient. Défaite ? Surtout pas. Refaire ils allaient, pas à pas. Les consciences concises ne dictaient plus qu'un fait : une fois encore, ceci était abstrait et trait pour trait semblable à tout ce qu'il ne fallait. Pas. Pas à pas. Pas de "pas". Pas de "ne pas". Ils se méprenaient tous : affreux, conscience, voix et divin doigt. L'achèvement parfait, la seule vérité vraie ; la plus grande amitié était celle-ci déclamée si décriée qui se débattait dans les poisses collantes d'un marasme inhumain les prenant tous les deux pour de vulgaires pantins.
Cent fois ils joueraient, écartant d'un soupir inspiré tous les torts qui leurs seraient infligés. Torturés ils étaient. Torture ? Si douce. Revivre ils allaient, pas à pas. Leurs âmes éprises ne dictaient plus qu'un souhait : une fois encore, une exquise folie les sauvait, quand bien même elle les perdrait. Pas. Pas un pas. Pas un passé ne prendrait le pas. Ils le savaient tous, amis et amants. Leurs histoires ne s’achèveraient pas sur cette vérité faussée ; ils avaient beau hurler et s'indigner, ils n'auraient d'autres spectacles que cette débâcle, la simplicité toute nue d'un amour saugrenu.

Et ça c'est... heu... je ne sais pas ce que c'est vraiment en fait XD Je voulais faire un strip à la con illustrant un passage de nos textes avec Helly, puis ça s'est finalement terminé en ersatz d'animation mais je trouve ça bien marrant et je me lasse pas de regarder ce machin à dire vrai !

the_unexpected_angel_by_kikile_zlovetch-d77a3k2*Il se recula, tira sa baguette et resta un moment immobile. Il l'avait dit à la féline, on pouvait prendre l'apparence des anges, non ? Et pourquoi pas juste une paire d'ailes après tout ? Il ne pouvait voler le corps de leurs agresseurs ou même du recherché Nathaniel mais juste de quoi -il sourit presque- voler, ça valait le coup d'essayer*

Féliko : Q-qu'est-ce que tu vas faire ?!
Viktor : Quelque chose que Nathaniel et Helly ne doivent jamais voirrr....
*Il referma les yeux pour se concentrer*
Iakov : Je n'aime pas ça...
Féliko : Euh... m-moi non plus...

*Avec un demi sourire triste qui ne pouvait s'empêcher d'être en imaginant les têtes de ses amis si ça marchait, il essaya de puiser ce qui lui restait d’énergie afin de tenter une amusante expérience d'urgence. Le bon docteur -qui était déjà assez troublé comme ça- poussa un nouveau glapissement quand quelques fleurs se déchirèrent pour laisser voir les prémices de rémiges laiteuses qui grandissaient à vue d’œil. Comme pour balayer un nouveau cliché afin de le remplacer par celui décrétant que tout héros devait avoir un jour son portait angélique, un grand séraphin maladroit bascula en arrière sous le poids de ses nouveaux appendices qui lui donnait l'air aussi majestueux que ridicule. Le chaton eut un sursaut au début de la transformation et il recula vivement, lâchant malgré lui l'ornykthor. Une paire d'ailes s'était adjointe à la chemise hawaïenne. Il commençait à douter de plus en plus d'être dans la vie réelle...*

angel_s__by_kikile_zlovetch-d765yv6Oui parce que en dehors des écrits paraphiles bienséants, on lance aussi des dés et des pièces pour savoir si le Destin sera clément. Mais il ne l'est jamais. Il change les slaves en emplumés, il coupe les cheveux des anges, fait même porter des chaussures vernies aux chats gris. Ô cruel.

_____________________________________ † ______________________________________

Bon, et en plus de ça, j'ai fait des tas de fanarts/commissions/trades/collabs sur Deviantart, parce que c'est marrant, ça entraîne, ça fait voir autre chose même si j'adore mes personnages et puis ça fait plaisir à tout le monde alors c'est fun ! Dessineeeer, dessineeeeeeeeer pluuuus...

Sans titre-1

Sans titre-2

Sans titre-3

Sans titre-4

11 février 2014

Sur la route vers la ville de Jadielle...

"Don't cry because it's over, smile because it happened” - Dr. Seuss

Tout cela, c'est sans doute mieux ainsi. Un nouveau départ et peut-être même une vérité finalement. Hé, je vais m'en remettre. Je crois qu'avec ces dernières années et surtout ces derniers mois douloureux, je peux me remettre de tout aussi facilement qu'un Viktor devant un sourire amical. Pokémon et My Little Pony avaient raison, la vie ne vaut rien sans ses amis °A°

sodium_bicarbonate_please_by_kikile_zlovetch-d74twzl

Rien de bien nouveau pour les dévianteux^^' navrée mais même si j'adore ce blog, j'ai de plus en plus la flemme de prendre le temps de poster. C'est un peu long et en s'moment j'ai pas très envie de raconter ma vie alors bon... Mais je vais tenter de continuer encore. Et pour commencer, un Iakov implorant réclamant sa dose de bicarbonate à notre slave favori. Ce type est aussi accro à ses tubes de soude que moi à mon sirop de menthe, c'est dire !

Des croquis qui *tousse* datent de *tousse* Noël *tousse* parce que *tousse* ils pourrissaient *tousse* dans mes dossiers *toussetousse*. J'suis comme ça moi. J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie c'est la vie, lalalala.... (Merci à Monsieur Dutronc).

Oui, le bon docteur Drobievski est l'ami des animaux ET des plantes. Surtout des géantes parce que un bête pétunia c'est marrant cinq minutes mais pas plus. C'est pour ça que dans la dernière version de son labo, il a décidé d'expérimenter du côté de la botanique iakovienne. Tiens, et comme vous êtes sages et que ça me fait marrer, un court extrait d'un passage de notre awesome texte/JDR/WTF commun avec Helly, en l'état :

*** Extrait de l'After Oetherium - Chap 3 : la valse de la réalité***

ZLO -- *Le scientifique lui ouvrit avec des cheveux humides et plus ou moins lisses qui lui tombaient presque jusqu'au bas du dos. Il avait chaussé ses incroyables lunettes qui lui donnait le faciès de hibou perdu mais lui décocha un grand sourire en l'invitant à entrer*
ZLO -- I : Quel bon vent t’amène ? Tu viens voir comment se porte ton géranium ?
HELLY -- F : Euh... en fait, je venais plutôt chercher la clef. Mais... tu jardines ?
ZLO -- I : Jardiner ? Quelle drôle d'idée....
ZLO -- *Il descendit l'escalier en invitant Féliko d'un geste ample du bras. Le sol du grand laboratoire était recouvert d'engrais et de terre et s'il n'y avait plus aucune machine, une marguerite géante trônait au beau milieu de la pièce et les murs se recouvraient peu à peu de lichens et diverses plantes grimpantes. Le géranium quant à lui pilotait un drôle d'engin similaire aux sphères cuivrées de Malinka et ne cessait de buter contre une lampe basse. Le savant se pencha sur une caisse d’où il tira une compote et la clef de cristal qu'il donna au chat*
ZLO -- I : C'est pour Viktor ? Il s'en sort ?
HELLY -- F : Non, pas trop, alors je me suis proposé pour l'aider. *Le jeune chat regardait les créations végétales de Iakov avec au fond des yeux un mélange d'étonnement, de curiosité et de méfiance*
ZLO -- I : L'aider ? Toi ? *L'homme se retint de dire le fond de sa pensée, ce qui était une bonne chose* Enfin.... S'il trouve quelque chose. Tiens, donne-lui mes notes avec. *Il lui fourra également un papier collant dans la patte*
HELLY -- F : Ah, euh... merci ! Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Tu dois être très occupé.
ZLO -- I : Elle est belle, pas vrai ?
HELLY -- F : Qui ça ?
ZLO -- I : Ma marguerite, quelle question stupide.
HELLY -- F : *Le félin se retourna pour détailler la marguerite qui, par sa taille, n'avait plus rien de charmant ou de romantique* Euh... elle est... originale... Mais je crois qu'elle manque un peu d'eau.
ZLO -- I : D'eau ? On voit que tu n'y connais pas grand chose. Enfin, si jamais tu as envie d'apprendre, tu pourras toujours passer me voir, j'ai une paire de gants supplémentaire et un vieux masque à gaz des stocks soviétiques.
HELLY -- F : C'est vraiment très gentil.... j'y... j'y penserai ! *Sur ces mots, le jeune chat sortit du laboratoire aussi vite qu'il le put sans donner l'impression de s'enfuir*

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Sinon, je ne suis pas en dépression. Une dépression, c'est comme la Mort chez les Pogonophiles. Ca vient, on loupe son rendez-vous parce qu'on trouve mieux à faire dans une tranche de rire déplacé puis elle repart, attendant la prochaine heure. Et c'est le même scénario lors de la prochaine heure fatidique. Amusant. Pas toujours. Mais amusant quand même.

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Sinon, j'fais des tas de trades et même une commande pour essayer de me forcer à dessiner parce que en s'moment j'ai un peu de mal. Ya des périodes comme ça. Ca reviendra je le sais, mais je suis actuellement tiraillée entre un agréable domptage de la tablette graphique et mon premier amour : le crayon à papier. BERF. A plus pour de nouvelles aventures !

26 janvier 2014

Iakov, des blouses, de la foudre et des yaourts bulgares

"Ils disent que je suis fou, maniaque, hyperactif, et bipolaire. Bipolaire !! Je suis simplement un peu lunatique !!! C'est le toc de tous les chercheurs, mais ils ne savent rien... Rien !"

- De la tendre jeunesse du docteur Iakov Howard Emmett Drobievski -

Dix. Il avait beau les recompter et les recompter encore, le chiffre était toujours le même. C'était triste à en mourir et cela ne l’avançait pas beaucoup dans ses réflexions. Howard Egginton "Drobievski" bailla, s'étira, claqua sa langue contre son palais et laissa pendre ses bras le long de ses flancs pour enfin s'arracher à la contemplation de ses orteils nus et roses. Ses yeux perçants se tournèrent vers la fenêtre et, à travers les carreaux fraîchement lavés par le concierge, il put apercevoir un firmament qui n'était pas aussi bleu que ses cheveux dont les boucles folles tombaient en cascade contre sa nuque. Quiconque l'examinait pouvait rapidement comprendre que le peigne n'était sans doute pas l'objet qui était le plus cher à son cœur, de même que le mot "normalité" ne faisait vraisemblablement pas partie de son vocabulaire usuel. Et si sa pilosité se révélait être phosphorescente en plus d’arborer une provocatrice couleur primaire, cette singularité capillaire -tant sur le plan esthétique que scientifique- n'était pourtant pas à l'origine de sa renommée à l'école.

St Wilson Walrus n'était pas institut laissant ses élèves faire des vagues et si le jeune Howard était remarquablement brillant, il n'était ni le chouchou des profs ni celui des autres étudiants car, des vagues, il en faisait beaucoup. C'est d'ailleurs pour ça qu'il se retrouvait une nouvelle fois en retenue et qu'il soupirait à en maltraiter ses poumons, contemplant depuis deux longues heures le plafond impeccable de sa prison temporaire à la recherche de l'inspiration. C'était quand même un peu fort, pensait-il, l'enfermer parce qu'il était en avance sur tout le monde ! Ce n'était pas sa faute si le laboratoire n'était ni insonorisé ni ignifugé ! Le dernier des imbéciles savait que science rimait avec prise de risque et si même ceux qui se vantaient d'être ses enseignants étaient trop couards pour l'essayer, il n'avait pas à payer pour eux, non mais sans blague !

La mine d'un crayon de bois passa sous l'un de ses (trop) longs ongles (beaucoup trop) sales pour le nettoyer grossièrement et le garçon expira de plus belle : si l'école ne l'aimait pas, lui l'adorait presque. Ici, il pouvait se moquer des professeurs pompeux et vieux jeu, se faire détester de toute forme de vie incapable de le comprendre et surtout... ne pas être chez lui. Il posa lentement son crayon en prenant soin de le positionner bien parallèlement à la bordure du pupitre puis il déploya ses jambes comme deux ressorts pour les reposer sur le plancher, à côté des petits souliers cirés qu'il rechignait tant à mettre. Il allait pourtant bien falloir sinon jamais son père ne voudrait le laisser rentrer, déjà qu'il avait manqué de le mettre à la porte quand... son regrettable accident pileux était arrivé... Sa mère était parvenue à calmer le jeu, mais depuis, il essayait de se montrer docile et "ordinaire" afin que son paternel ne passe pas ses nerfs sur lui ou pire, sur elle si elle s'interposait encore. Il serra les dents ; quand il aura décroché cette bourse d'études, les choses changerons !

La cloche chanta finalement la fin de sa pénitence. Avec un dégoût très affiché, l'adolescent empoigna ses chaussures et les enfila rapidement avant de se diriger vers la porte sous l’œillade assassine de son surveillant. L'homme avait renoncé à lui faire faire des travaux utilitaires lors de ses retenues, de peur de voir l'établissement réduit à l'état de cendres fumantes dans la minute suivante. Il se contentait donc de veiller à ce que cet énergumène ne fasse rien, ce qui était de toute façon la pire punition à lui donner. Avec un sourire mutin dévoilant une série de dents parfaitement blanches et alignées, l'ex-bagnard actionna la poignée et fila dans le couloir sans demander son reste, ses cheveux ondulants dans son sillage au rythme de son pas rapide.

Ravi de quitter cette salle oppressante, il soupira d'aise avant qu'une boule d'angoisse ne vienne se loger dans le creux de son ventre pour joyeusement nouer ses boyaux déjà maltraités par une alimentation douteuse. Cette sensation désagréable le prenait à chaque fois qu'il était l'heure de regagner ses pénates et seule une ingestion d'une dose de plus en plus grande de bicarbonate de sodium arrivait à le relaxer quelque peu. Jetant un regard derrière lui afin d'être certain que les couloirs étaient déserts, il fouilla dans la doublure de son uniforme gris-souris et tira un minuscule flacon dudit carbonate monosodique qu'il avala d'une traite tout en continuant d'avancer. Il déboucha dans la petite cours gothique dont les inégaux pavés de pierre sombre tordaient douloureusement ses semelles beaucoup trop rigides à son goût.

Les bâtiments de St Wilson étaient très anciens et leur beauté n'avait d'égale que l'austérité dévote qui en émanait. Pourtant, comme dans toute école catholique, peu d'étudiants l'étaient véritablement, Howard le premier. Mais si les autres passaient leur temps à fumer en cachette, s'échanger des photos de ces créatures mythiques qu'étaient les filles et se moquer de ceux plus laids ou plus faibles comme le faisait tous les jeunes hommes frustrés dans la fleur de l'âge, l'excentrique Egginton était plutôt de nature différente. La chair du sexe opposé l’indifférait de même que son existence toute entière, au même titre que les drogues, le sport, les pubs (l'alcool n'avait d’intérêt à ses yeux que s'il avait sa place dans une équation ou un composé), ou encore avoir des amis, une réputation positive et tout ce qui importait à tout être humain normalement constitué avoisinant les dix-sept ans.

Depuis sa fenêtre, le directeur fixait cette étrange silhouette surmontée d'une chevelure qui semblait un champignon atomique tiré d'un cartoon, et passa une main pensive dans sa barbe impeccablement taillée ; qu'allait-t-il bien pouvoir faire de lui ? Ce garçon était sans conteste un surdoué et n'avait pas sa place en ces murs, cela-dit, il ne pouvait se résoudre à le renvoyer malgré tous les ennuis que cet indiscipliné lui causait. Le vieil homme sentait qu'il avait un potentiel formidable et c'est pour cette raison qu'il concédait à lui laisser le laboratoire de l'école, et aussi il est vrai, parce que la manœuvre de celui-ci pour l'obtenir l'avait beaucoup amusé : le scientifique en herbe avait en effet monté un club de chimie pour obtenir l'autorisation d'occupation des locaux et s'était arrangé dès le premier jour pour que tous les autres membres le quittent afin d'en rester le seul et unique bénéficiaire. Nul ne pouvait être certain de ce qu'il s'était véritablement passé mais les vêtements roussis des ex-adhérents et leurs expressions choquées ou traumatisées suffisaient à faire comprendre que la démonstration avait été suffisamment convaincante pour les dissuader à vie.

Tout en se grattant nerveusement l'épaule, Howard passa la grande porte d'entrée, descendit les marches de l'escalier quatre à quatre et fit pivoter le portail en fer forgé pour déboucher sur la rue. Chester était une petite cité magnifique ; dans la rue principale et les ruelles adjacentes, on pouvait trouver de nombreuses maisons à colombages ou en encorbellements et toutes parfaitement entretenues bien que datant du XVIIe à la fin du XIXe siècle. Le jeune étudiant les adorait car flâner entre ces bâtisses durant le trajet était un réel plaisir. Son nez pointu levé vers leurs façades, il s'amusait à détailler les ornementations sculptées tout en planchant mentalement sur ses formules personnelles ou une nouvelle idée si saugrenue qu'elle pourrait enfin présenter un véritable défi à relever.

Les touristes et les locaux formaient une foule hétéroclite de badauds à laquelle il offrait un sourire, plus par provocation que par réel amusement. Les habitués l'ignoraient et ceux qui étaient ici pour découvrir la ville lui jetaient un regard oblique, limite apeuré avant de continuer leur chemin ou entrer prestement dans une boutique de souvenirs pour éviter tout contact avec cet étrange individu. Le seul à toujours lui rendre son sourire était ce gentleman avec l'attaché-case en cuir brun ; certainement que la vision de cette incroyable perruque céruléenne égayait son quotidien désaturé.

Il n'avait pas beaucoup de chemin à faire ; sa maison, une belle petite villa britannique, se trouvait six rues plus loin, toute de briques rouges vêtue et entourée d'un charmant jardin soigneusement entretenu bordé d'euphorbes touffus, de jolis lupins de russel et de pervenches tout juste en train de fleurir. L'index curieux du jeune homme caressa quelques boutons violacés avant de se poser sur le bois vernis de la porte d'entrée. Fichue colle... à cette heure son père devait déjà être rentré...

Pour unique réponse, une gifle vient à la rencontre de la joue du retardataire. Les bajoues frémissantes, les ailes du nez livides, les bras croisés sur son torse et lui lançant un regard qui dispensait de toute explication quant à ce qu'il pensait, son procréateur le jaugeait. Derrière lui, le garçon pouvait apercevoir le visage blême de sa chère mère ; elle tremblait de tous ses membres et serrait dans son poing un petit fichu humide qu'elle pressait parfois tout contre la bordure de son œil droit, affreusement bleui par une énième maltraitance. A ses côté, Andrew, son frère aîné qui avait conservé la chevelure rousse flamboyante typique de la famille, se tenait droit comme un "i" et lui lançait un regard navré comme s'il était responsable à lui seul de tout le mal de l'univers.

Howard expira profondément, tant pour évacuer la douleur lancinante que pour essayer de se calmer. Cette ordure avait récidivé une fois encore pour canaliser sa colère contre son indigne progéniture et ce dernier se sentait particulièrement coupable et amère. Il ne voulait pas attirer d'ennuis à sa génitrice, mais il ne pouvait s'empêcher d'être lui au quotidien, surtout pour quelque chose d'aussi injuste. Les pommettes en feu et le coin des paupières humide, il fila à l'étage, sachant pertinemment qu'il ne pouvait rien faire présentement sans risquer d'envenimer la situation. Il monta les escaliers du plus vite qu'il le pouvait sans se retourner un seule fois et referma la porte de sa chambre sur ce monde injuste, cruel, ennuyeux et si atrocement grossier.

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Bon. Ce texte est inachevé mais je n'arrive pas à le finir. Il date d'une période un peu sombre où j'avais besoin de me raccrocher à mon univers et donc, pourquoi pas à ses origines, hein ? C'est dommage... j'aimais bien comment cela commençait mais... non, rien à faire je ne peux pas le poursuivre. Donc pour l'instant je le poste comme ça. On verra.

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Sur une note plus joyeuse, voici un petit extrait de notre périple que je pourrais intituler "pogonophileries et autres expériences loufoques" datant du début du mois. Helly et moi-même avons essayé quantité de choses stupides, comme s'habiller en blouses blanches pour faire les courses dans un quartier craignos, visiter l'Asile St Anne où ce cher Iakov a fait une petite escale dans nos écrits, arpenter les célèbres Catacombes dans lesquelles nous n'avons malheureusement trouvé aucun sorcier stupide du G.A.F. mais plutôt quelques gardiens pressés de fermer ou encore cuisiner totalement bleu (cette image parle mieux qu'un long discours : ICI).

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 Un peu de Tesla dans ce monde de brutes, parce que la vie est plus belle avec de grands rayons électriques et lumineux. Plus sérieusement, voici un fanart du très bon indie game des studios Rains Games : "Teslagrad". C'est un petit jeu pas assez connu que je conseille vivement si vous aimez la pluie, les slaves, les puzzles et le magnétisme.

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 Pour conclure ce gros article (oui, ça faisait longtemps) un Viktor en chemise de nuit (OUI PARCE QUE LES CHEMISES DE NUIT POUR LES HOMMES, C'EST TROP COOOOOOOL) pratiquant l'une de ses activités favorites : la chasse au yaourt. Il faut savoir que, se faisant régulièrement voler ses desserts par Nathaniel, le slave est obligé de mener des expéditions nocturnes pour obtenir son laitage de la journée. Oui, la vie dans un manoir peut être difficile. Amen.

19 janvier 2014

Tchestita Nova Godina !

"Nous sommes la tempête ! Nous sommes la fureur !" Warhammer 40K

Ouaip, une bonne année et tout bien en retard parce que oui, ces derniers temps j'ai été pas mal occupée, autant négativement que positivement les z'aminches ! Ya eu une tempête, les fêtes, la rentrée et encore des fêtes. Disons que les boules de poils se multipliaient sur mon linoléum. Pis y'avait aussi des cuixeries et des tentacules parfois :3 Houuu yeah, so groovy ! BERF. J'ai toujours pas grand chose à dire et toujours de plus en plus la flemme de rédiger des articles mais bon. Je dois penser à mes fans, la postérité et tout ça alors ANDAAAAA !

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Canalblog a rechangé deux ou trois paramètres et c'est re-moins la galère pour poster des images alors on va tenter d'en profiter. Mais passons, voici Vladimir Plasmius Masters, dit "Vlad", le grand méchant de la série Danny Fantôme (que je conseille vivement aux fans du genre animés de la bonne époque de Cartoon Network). Ce gars est cool, amoureux, riche et possède un labo.
--- Je l'aime ---

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Un cadeau de Nowel (Oui... de Nowel, tous ces dessins sont vieux et j'ai honte) pour ma poto Ambre. Ma chère voisine de table étant fan (groupie ?) de Pokémon, j'ai décidé de la faire chevauchant, cheveux au vent, un gros Arcanin tout fluffy et tout doux.

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Shub-Niggurath. Un petit fanart de "Lovely Lovecraft" le projet de BD de ma coupine italienne Malakia qui est super-méga-trop-douée. Na. Parce que les chèvres c'est cool et Lovecraft aussi.

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Et un petit Wilson gribouillé en cours parce que pour une fois j'avais apporté ma tablette, et comme je m’ennuyais beaucoup, beaucoup, j'ai pondu ça. OUI, à la tablette. *Proud* Et que longue vie à Don't Starve !

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Et pour finir du pixel art ! J'en suis très fière, ma plus belle animation à ce jour et elle le mérite parce que j'y ai passé du temps (quoique... pas tant que ça au final). Un Viktor trop sexy qui à l'air de danser sur de la pop plutôt que de lancer un sort mais je m'en cogne.

Bon, pour la peine, y'aura un autre article dans pas longtemps pour me faire pardonner de la date lamentable à laquelle que je poste celui-ci :)

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