Les étoiles d'en bas
Yaaaaaaaaa !
Je suis devenue une vraie Zombie ! Me lever avant 6 heure du mat' c'est pas mon truc^^
Ouais mais bon au bureau on termine assez tôt. En fait c'est presque veritablement le travail de Gaston Lagaffe^^ Le matin 'faut trier le courrier urgent et les contrats, l'aprem' on dort ( au mois d'août en tout cas )... Le seul truc c'est que je suis coincée au bureau jusqu'a 18 heure, alors j'ai le temps de dessiner et de lire !
Allez un texte et 6 dessins faits au taf :
Le vent ébouriffe mes cheveux. Il est froid. C’est agréable. J’ai toujours aimé le vent. Je défais ma cravate à rayure et la lâche ; elle est emportée comme une feuille morte par les bourrasques et décrit plusieurs cercles autour de moi avant de disparaître de ma vue.
Je me penche pour contempler.
C’est beau la ville de nuit ! De toute façon la ville, c’est uniquement beau la nuit : on ne voit que les lumières jaunes et blanches, comme si les étoiles s’étaient posées sur le sol pour se reposer. Petit je voulais être astronome...
Je me penche encore.
Les voitures sembles des points lumineux mouvants à cette hauteur : sûrement les étoiles filantes. Je frissonne ; il fait si froid.
Si ce connard de patron savait que pour une fois je suis bien au dessus de lui ! Je m’esclaffe doucement à cette pensée. Mon rire se perd presque instantanément dans le mugissement du vent.
Je me penche encore vers le ciel.
Je ferme les yeux pour écouter. Il y a tant de bruit. D’abord celui du vent, fort, puis celui plus faible des voitures.
Je me penche encore vers le ciel, vers le étoiles.
La nuit froide caresse la peau nue de mon cou et de mes mains. Je me sens enfin vivre. C’est bon. C’est puissant.
Je me penche encore vers le ciel, vers les étoiles d’en bas.
Je sort de ma poche une flasque et la porte à mes lèvres pour boire une rasade de vodka glacée afin de me réchauffer et me donner du courage. Celle-ci vide je la lance également dans le vent mais elle tombe directement. Je la suis des yeux : c’est part là !
Le bout de mes chaussures cirées est déjà au bord. Le vent est si violent que je vacille telle la flamme d’une bougie que l’on souffle. Un coup d’œil à ma montre ; c’est mon anniversaire dans cinq seconde.
Je respire un grand coup l’air pollué…
…et saute dans la nuit.
Le vent me porte.
Je vis !
Je ferme les yeux pour en profiter, la vie est si courte dit-on.
( dessins en vrac )